Estampe Dong Ho, un art folklorique du Vietnam

LE MARIAGE DE RATS – UNE PEINTURE IRONIQUE DES ESTAMPES DE ĐÔNG HỒ
La peinture de Đông Hồ (en vietnamien: Tranh Đông Hồ, nom complet Tranh khắc gỗ dân gian Đông Hồ - la xylogravure populaire de Đông Hồ) est un genre de gravure sur bois peinte du Viet Nam originaire du village de Đông Hồ dans la province de Bắc Ninh Viet Nam 

Les artisans de Đông Hồ impriment ces images sur le papier traditionnel điệp, avec des couleurs naturelles. Les thèmes sont des vœux de bonne chance, des personnages historiques, des activités quotidiennes et des allégories folkloriques...
“Le mariage des rats” est parmi les estampes de Đông Hồ, une des plus connus par Đông Hồ de son ironie et son bouffon. La dernière tire son origine des rats qui fêtent le mariage. Ils conduisent la nouvelle mariée chez le marié. Paradoxalement, ils doivent apporter un oiseau, un poisson au chat afin d’échanger ce que le chat préfère contre une cérémonie saine et sauve. Les souris sont malignes mais douteuses et timides, et sont opprimées comme le bas peuple. Au contraire, le chat vigoureux, méchant et avide symbolise des puissants tels que le roi, les mandarins. Le chat oublie sa mission d’attraper les rats en raison de leurs cadeaux.
Il s’agit de 12 petits rats et un gros chat. Au supérieur, les 4 rats présentent des cadeaux. Le premier qui apporte un oiseau est à deux pas du chat. Il est vert de peur. Donc on ne voit pas sa queue parce qu’elle est serrée. Le deuxième regarde le chat avec le même état comme son voisin. Les musiciens sur la défensive sont prêts à filer n’importe quand. À l’intérieur, le marié rat menant la file porte des vêtements de cérémonie des mandarins (une robe longue) rouge et enfourche un cheval rose. Il est plein de fatuité d’avoir été reçu au concours suprême et d’avoir une belle femme. Une sourie lève le parasol avec sérieux ce qui s’oppose avec la malice de son voisin levant la pancarte portant « conduire la nouvelle mariée chez le marié » en langue chinoise. Les deux derniers regardent derrière comme si un chat les chassait.

Les 12 rats représentent 12 mois d’une année des paysans. Les derniers s’humilient toujours devant les grands qui sont autoritaires et ambitieux. Dans la société féodale, les peuples intelligents, adroits étaient opprimés par des mandarins sauvages et avides. Cette estampe expose la peine des opprimés et satirise la concussion truculente.
Pendant les guerres au Vietnam, les estampes de Đông Hồ tombait en décade. Mais les gens qui succèdent à leurs ancêtres mettent tout leur cœur à ressusciter cet art. On espère que les estampes de Đông Hồ puissent retrouver leurs positions dans la vie spirituelle des vietnamiens et que vous étrangers les aimiez!