Les Tày qui se composent des groupes locaux comme Phén, Thổ, Thu Lao, Pa Dí, Ngạn sont estimés de 1.626.392 personnes (en 2009), occupent le deuxième rang, just derrière les Việt (les Kinh). Ils parlent la langue Tày, de la famille des langues Tai-Kadai. Les Tày vivent principalement au long d’une ceinture allant de la province de Quảng Ninh jusqu’à celles de Lào Cai, Yên Bái en passant par Cao Bằng, Bắc Kạn, Thái Nguyên, Tuyên Quang, Hà Giang,…
Vie matérielle
Les Tày habitent aux vallées, au bord des rivières et des ruisseaux, dans les villages denses aux moyennes de 40 à 50 (maximum 100) toits. Leur maison sur pilotis possède une toit à deux ou quatre pans de feuilles de latanieer, de tuiles ou de chaume.
Les Tày pratiquent la riziculture inondée depuis très longtemps, ils sont experts de la culture intensive et de l’hydraulique agricole. Ils plantent aussi le riz sur brûlis, des primeurs, des arbres fruitiers. L’élevage est développé mais la majorité des bétails et des volailles est souvent laissé en liberté. On exerce beaucoup d’artisanat, notamment le tissage des brocatelles qui est bien connu au Vietnam entier.
Les vêtements des Tày sont plus simples que ceux des autres ethnies au Nord du Vietnam. Les hommes et les femmes Tày habillent les tenues teintes en indigo à peu près de motifs ornementaux.
Vie familiale et sociale
Le quằng est le système social transmis de père en fils, apparu très tôt jusqu’au but du XXe siècle. Celui-ci est la personne qui possède et tien le pouvoir de l’emprise sur tout ce qu’il présente dans leur territoire, y compris les gens. La société des Tày est donc se divise en deux classes: les notables et les paysans (libres et semi-libres).
La famille patriarcale, monogamique constitue l’unité de base de la société traditonelle de Tày. L’homme (le plus âgé) décide toutes les affaires de la famille mais la femme joue un rôle secondaire et n’est prise en considération que sur le plan sentimental.
Les jeunes sont permis à éprouver l’amour librement mais leur mariage est décidé par les parents et aussi par le chaman. La majorité des mariés sont les membres d’un même lignage. Des rituels obligatoires se produisent du mariage Tày comme le demande en mariage, les fiançailles, l’offre des cadeaux à la famille de la fiancée, l’annonce la date du mariage, la noce, la conduite la mariée chez le marié. La conjointe habite chez ses propres parents et ne s’installe radicalement que chez le marié quelques jours avant l’accouchement.
Les funérailles ont lieu en grande pompe, des divers rituels sont organisés pour conduire l’âme du mort au-delà et pour manifester la piété filiale. Trois ans après, les Tày organisent un rite afin de quitter le deuil, l’âme du mort va présenter sur l’autel avec des ancêtres.
Vie spirituelle
Les Tày sont sous l’influence du Bouddhisme, du Confucianisme et du Taoïsme. On pratique le culte des ancêtres, des Génies de la Terre, du Foyer, de la Déesse de l’accouchement. Des fêtes ont lieu tout au long de l’année et les celles de la Nouvel An et du 15 juillet (calendrier lunaire) sont les plus importantes dans la vie des Tày. La fête lồng tồng (la descendante aux champs) est organisée au but du preminière mois jusqu’au deuxième mois (lunaire) afin de souhaiter le temps favorable, des bons récoles et l’aisance,… Les Tày organisent une procession en l’honneur de la Génie de la terre et de la Génie tutélaire aux champs tant dis que chaque famille dresse leur propre table sur la cour de la fête. Tout le monde peut participer à jouer des jeux de la boule d’étoffe, la lutte à la corde, le concours de labourage, la toupie,…
Les Tày possèdent des divers chants populaires tels que lượn, phong slư, phuối pác, phuối rọi, vén eng... qui sont interprètés dans la fête lồng tồng, le mariage, l’accueil des visiteurs,… Le tính tẩu et le chant then sont bien connus comme l’âme de la musique populaire des Tày. On peut voir la danse rituelle et des marionettes conventionnelles en bois dans les activités culturelles de cette ethnie.