Longtemps considérée comme la troisième ville du pays après Phnom Penh et Battambang, Kompong Cham a été quelque peu éclipsée par les villes en forte croissance touristique que sont Siem Reap et Sihanoukville. De fait, Kompong Cham est un paisible chef-lieu de province, baigné par le Mékong. Important carrefour commercial pendant la période française, elle conserve un héritage colonial non négligeable, que vous découvrirez en flânant dans les rues bordées de bâtiments marqués par les ans, mais encore beaux. Centre principal des communication terrestres et fluviales, la ville donne accès à Test et au nord-est à Cambodge Ce rôle oa fait que s'ampiet avec l'inauguration du premier pont sur le Mékong construit dans le pays, réduisant très considérablement les temps de trajet vers des destinations très prisées telles que Kratie et le Mondolkiri
Ces noms signifient respectivement "Colline de l’homme” et "Colline de la femme”. La légende raconte qu’un groupe d’hommes et un autre de femmes firent un concours 'à celui qui parviendrait le premier à construire un stûpa au sommet de sa colline avant l’aube. Les femmes allumèrent un grand feu que les hommes prirent pour le soleil levant et ils abandonnèrent leur travail. Les femmes, victorieuses, n’eurent plus à demander les hommes en mariage, rompant ainsi avec la tradition.
Pendant la saison des pluies, Phnom Srei offre un beau panorama sur la campagne environnante. Phnom Pros, dont les arbres sont peuplés de singes facétieux, est un endroit plaisant pour prendre un verre. Les collines se situent à 7 km de la ville.
Le marché des insects de Skuon - Kampong Cham
Les habitants de la petite localité de Skuon (connue aussi sous le doux nom de '\ville des araignée” ) raffolent des bêtes poilues à huit pattes, au petit déjeuner comme au dîner. La plupart des visiteurs qui voyagent de Phnom Penn à Siem Reap traversent Skuon sans même s'en rendre compte. La bourgade est en effet dépourvue d'attrait touristique, hormis cette spécialité des plus exotiques : l'araignée frite.
Les bestioles, empilées sur des plateaux, sont mortes plutôt deux fois qu'une, mais ne soyez pas trop confiant... D'autres, bien vivantes, rodent assurément dans les parages.
Attrapées dans des trous sur les collines au nord de Skuon, les araignées - une fois frites - constituent une expérience gastronomique mémorable. On les mange comme des crabes en cassant la carapace et en pressant sur les pâtes pour en extraire une chair des plus juteuses, dont la saveur s'apparente à celle du... poulet. Une expérience cathartique pour les arachnophobes. Ceux pour qui la chose est vraiment impossible pourront quand même se faire tirer le portrait en train de mordre l'insecte par le milieu. Attention à l'abdomen, rempli d'une substance marron nauséabonde.
Personne ne sait exactement comment est apparue cette micro-industrie de l'araignée à Skuon. Certains pensent que la population s'est mise à en manger pendant la famine, sous le régime khmei rouge, mais il semble plutôt que l'origine de cette coutume se perde dans la nuit des temps.
Nous sommes très satisfaits de notre séjour. Le programme correspondait bien à ce que nous souhaitions voir. Nous avons apprécié le fait d’aller à la découverte des minorités ethniques du nord, et de visiter des villages et des sites peu touristiques mais très beaux.