Au moins cela permet-il d’éviter une très pénible affluence de touristes, comme dans le nord de la Thaïlande. La province abrite également une importante population lao, et dans certains villages, comme Voen Sai, on entendra des dialectes variés.
Le Ratanakiri a joué son rôle dans la tragédie récente du Cambodge en servant de base aux dirigeants khmers rouges pendant une bonne partie des années 1960. Pol Pot et Ieng Sary s’y réfugièrent en 1963 et établirent leur quartier général à Ta Veng, dans le nord de la province. Les pierres précieuses (Ratanakiri signifie “Colline des pierres précieuses”) et le tourisme sont les deux poumons économiques de la province établirent leur quartier général à Ta Veng, dans le nord de la province.
Grâce aux multiples merveilles naturelles que renferme la province, notamment le lac volcanique de Boeng Yeak Lom et l’immense parc national de Virachay, promis à un bel avenir.
Poussiéreuses à la saison sèche et boueuses à la saison des pluies (à vous de choisir !), les routes du Ratanakiri sont loin d’être d’aussi bonne qualité que les sites. Très apprécié, le bateau permet de découvrir agréablement de beaux paysages, mais la province est trop isolée pour envisager de manière réaliste de rejoindre la province de Stung Treng par ce moyen de locomotion.
Ban Lung
Chef-lieu de la province du Ratanakiri, la poussiéreuse Ban Lung constitue la meilleure base pour explorer les richesses naturelles des alentours. Elle s’appelait avant la guerre Labansiek, mais le nom du district s est peu à peu imposé. La ville en elle-même ne présente aucun intérêt, mais la proximité du magnifique lac Boeng Yeak Lom incite à l’indulgence. C’est par ailleurs l’un des chefs-lieux de province les plus animés, les minorités ethniques des environs se rendant au marché pour vendre leurs produits et faire leurs provisions.
Parc national de Virachay
La plus grande zone protégée du Cambodge s’étend du Vietnam, à l’est, à la province de Stung Treng, à l’ouest, et jusqu’au Laos, au nord. Le parc n’a pas encore été totalement exploré et abrite sans doute de grands mammifères, notamment des éléphants, des léopards et des tigres. Les plus optimistes pensent qu’il pourrait aussi abriter quelques rhinocéros isolés et des kouprey (buffles sauvages), mais c’est peu probable. Les gardes forestiers parlent aussi de chutes d'eau, dont certaines atteindraient une centaine de mètres, mais elles se trouvent à plusieurs jours de marche des limites du parc
Boeng Yeak Lom
La zone protégée de Yeak Lom (entrée 1 $U$) kte comprend, au milieu d’une jungle épaisse, un lac de cratère étonnamment circulaire Irec qui daterait d’il y a 700 000 ans. Certains pensent qu’il s’agit d’un impact de météorite tellement le cercle est parfait . Le Yeak Lom est depuis très longtemps un lieu sacré pour les ethnies locales dont les les légendes mettent en scène de mystérieuses ces créatures peuplant les eaux du lac. C'est l’un des sites les plus beaux et les plus au paisibles du Cambodge. La transparence de l’eau offre une visibilité parfaite, jusqu’à 5 m de profondeur, et l’endroit est idéal pour se baigner tôt le matin ou en fin d’après-midi.
Nous sommes très satisfaits de notre séjour. Le programme correspondait bien à ce que nous souhaitions voir. Nous avons apprécié le fait d’aller à la découverte des minorités ethniques du nord, et de visiter des villages et des sites peu touristiques mais très beaux.