La ville Dalat, pays des fleurs
Joyau des Hautx Plateaux du Vietnam, Dalat occupe une région tempérée parsemée des lacs, de chutes, vergers et de forêts d’abres à feillage persistant. Son climat frais et la nature magnifique qui l’entoure en font une des villes les plus romantiques et agréables au Vietnam.
Appelé “Petit Paris” (“Le Petit Paris” en français) en raison de ses villas de l'architecture française et sa réplique de la Tour Eiffel derrière du marché central construite par la compagnie de téléphone qui ressemble, il est tombé dans une mare de couleur rouge et blanc. Et vraiment, après avoir conduit à travers les jardins de thé, les plantations de café et de caoutchouc, on se sent presque transplantés en Europe. En effet, dans le passé quand Dalat avait toujours été sous l´occupation francaise , les responsables français veulent mettre en place cette ville en tant que “Le Petit Paris” (A Little Paris), la ville de villégiature idéal, le centre de formation de sens pour leur vie en Indochine, l'endroit était loin de leur terre natale – distant France. Pour des Vietnamiens, c'est la ville des lunes de miel. En outre, artistes et avant gardistes y ont élu domicile.
L'histoire de la ville
Depuis des siècles, la région est habitée par divers groupes de Montagnards. En effectuant un voyage d’exploration en 1893, Alexandre Yersin, le bactériologiste d’origine suisse qui a découvert l’endroit idéal pour y implanter une station climatique. Dans les années 1920, on a ouvert le somptueux hôtel Lang Bian ‘aujourd’hui le Sofitel Dalat Palace’, créé un terrain de golf et construit un barrage sur la Cam Ly pour créer le Grand Lac ( Xuan Huong). En 1932, un chemin de fer à crémaillère a vaincu les pentes abruptes entre la côte et la station de montagne. Enfin, à partir des années 1930 et Durant toute la Seconde Guerre mondiale, on a constellé les collines de villas évoquant la Normandie, la Bretagne et d’autres provinces françaises . En langue lat, Dalat signifie : La rivière de la tribu Lat"
Les legs français
Les villas et les nombreux édifices coloniaux constituent le vrai charme de Dalat et sa ressource la moins exploitée. En 1942, un gouverneur de la France de Vichy a fait ôter les fioritures de l’extérieur pour créer la façade Art déco visible aujourd’hui. Mais l’intérieur affiche toujours une opulence quasi victorienne, avec ses Lourdes tentures, ses chandeliers, la monumentale cheminée du hall, et les reproductions de chefs –d’ ceuvre européens.
En prenant la rue Tran Phu vers l’est, continuez par la rue Tran Hung Dao où la plus riche série de villas de style normand, à colombages, ou breton, se déploie à partir du palais du gouverneur colonial qui couronne la colline. Le 16 rue Tran Hung Dao estl’ancienne demeure de Paul Veyesseyre, le plus célèbre architecte colonial de Dalat. La villa restaurée de style landais au 27 rue Tran Hung Dao était habitée par un directeur des plantations d’hévéas de Michelin. Le mont Lang Bian domine l’horizon au nord.
Plus loin dans la rue Quang Trung , sur la gauche, la gare de Dalat, datant de 1983, est inspirée de celle de Deauville. Durant la guerre du Vietnam, un bombardement a fait fermer la ligne dans les années 1960, mais il semble que la locomotive utilisée sur son tronçon de 16 kilomètres à crémaillère fonctionne toujours en Suisse qujourd’hui. La locomotive Diesel russe transporte des passagers jusqu’au village de Trai Mat. De la gare, suivez la rue Nguyen Trai jusqu’à la rue Yersin et observez à droite le bâtiment de la maternité destinée aux Françaises et aux Vietnamiennes de la haute société qui voulaient accoucher dans un endroit au climat tempéré.
En se dirigeant vers l’ouest dans la rue Tran Phu, contemplez la flèche de 47 mètres de la cathédrale de Dalat (15 Tran Phu), édifiée entre 1931 et 1942. Fabriqués à Grenoble durant la même période, ses vitraux filtrent la lumière de la fin de l’après-midi et font jouer de riches reflets colorés sur les murs peints en rose saumon de l’intérieur.
à l’ouest du lac
En suivant la rue Tran Phu vers l’ouest, vers la rue Pasteur, un détour du côté de la rue Le Hong Phong permet de découvrir une autre série de villas françaises. Avant d’arriver au bout, la rue Huynh Thuc Khang, à gauche, mène à la très fantaisiste pension Hang Nga, ou « Crazy house », due à l’ architecte vietnamienne Hang Nga. Il s’agit d’un ensemble d’éléments en béton armé en forme de troncs d’arbres, ponctués de girafes et unis par des passerelles de béton. A l’intérieur, des escaliers aux marches de guingois mènent à des chambres meublées de lits évoquant des pièces de puzzle et d’ceuvres d’art grotesques-des ours, des aigles perchés sur des ceufs et des glands géants-tirées des pages d’Alice au pays des merveilles. Il faut absolument voir ce sommet du kitsch ouvert au public.
Palais d'été de Bao Dai
La palais d’été de Bao Dai est une villa aux ton ocre construit en 1933. Le palais abrite une collection très intéressante d'objets liés aux événéments de dernières décennies. C'est le cas d'une carte du Vietnam gravée sur verre, que des jeunes vietnamiens étudiant en France offrirent à l'empereur en 1942. Né en 1913, Bao Dai a régné 1926 à 1945. Dans le bureaum son buste grandeur nature trone qu dessus de la bibliothèque. Les bustes plus petits aux tons dorés représentent son père.
Les appartements privés sont à l'étage. La chambre du prince Bao Long, qui vit à présent en Grand Bretagne, est une symphonie de jaune, couleur royale. De 1938 à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le dernier empereur y a passé ses vacances avec son épouse, le prince héritier, et plusieurs princesses.
Dalat et ses environs
Alors que les touristes étrangers louent les charmes de Dalat même, les touristes vietnamiens apprécient les attraits sylvestres de la région. Les couples en lune de miel affluent au pied des cascades et se mettent sur leur trente et pour se promener à dos de poney ou se photographier dans la vallée de l’Amour. Certaines cascades méritent tout de même le détour, ainsi qu’un monastère zen. Au sud de la ville, la nationale 20 passe sur une colline d’où un téléphérique permet de descendre à la pagode Truc Lam, un monastère zen bâti en 1993 au bord du lac Tuyen Lam. Son toit à deux étages rappelle les temples zen du Japon. A l’ intérieur, une statue de Sakyamuni en bronze tient une fleur de lotus sous une frise narrant l’histoire de sa vie. Les 80 moines et les 60 nonnes se lèvent à 3h15 pour méditer puis chanter en chceur durant trois heures.
On peut aussi atteindre la pagode et lac, à 5 kilomètres au sud de Dalat, par la nationale 20. Un peu plus au sud, un long escalier mène à la cascade de Datanla( Thac Datanla ),qui est longée sur toute sa hauteur par un sentier. La cascade de Prenn de 9 mètres de haut, à 5 kilomètres plus au sud, est plus impressionnante
Juste à 2 kilomètres de la ville, la cascade de Cam Ly est citée dans une chanson sirupeuse:«Oh Dalat, entends-tu Cam Ly sangloter sur son premier amour brisé?»
Le kitsch atteint son paroxysme à la vallée de l’Amour , à 7 kilomètres au nord de la ville, où de jeunes couples montent des poneys, se déguisent et font la course en mini hors- bord sur le lac artificiel de Da Thien.
Un peu plus au nord, le mont Lang Bian dresse ses trois sommets- le plus élevé atteint 2 167 mètres. On peut se rendre en haut à pied ou en voiture. Au pied du mont, au sud, la minorité Koho du village de Lat frappe des gongs de cérémonie pour les touristes.
Le parc national de Cat Tien
Cette réserve de 72 000 hectares regroupant zones humides, prairies et forêt de bambou est proche de la nationale 20, à 170 kilomètres au nord-est de Ho Chi Minh- Ville. Le nord, à accès restreint, abrite des rhinocéros de Java très menacés et peut- être quelques tigres d’Indochine; l’éléphant d’Asie, le gaur, la civette, le muntjac et le crocodile du Siam vivent dans le sud du parc. La faune est discrète, mais des sentiers permettent d’explorer de magnifiques zones humides et des forêts aux arbres splendides.
On peur dormir dans les pensions Dong Nai . Une route part de là, dont se détachent une douzaine de sentiers de randonnée de moins de 10 kilomètres.
Du centre d’accueil, des promenades en bateaux suivent la rivière qui serpente dans le parc sur 90 kilomètres. Lors des safaris de nuit , les phares des jeeps débusquent muntjacs, porcs- épics et sangliers dans la forêt. Au poste forestier du lac des Crocodiles, à 5 kilomètres de la route du parc, on voit parfois des gaurs ( une sorte de bceuf sauvge) et des crocodiles. Là et au lac des Oiseaux, des miradors permettent de repérer certaines des 348 espèces d’oiseaux du parc.
La faune est souvent insaisissable, mais les majestueux arbres du parc sont bien visibles. Près du centre d’accueil, le sentier des Lagerstroemia serpente parmi ces arbres aux troncs tachetés atteignant 70 mètres de haut. Sur ce sentier, un fromager (Tetrameles nudiflora) de cinq cents ans a des racines qui s’étendent très loin. Un Afzelia xylocarpa a été nommé l’arbre de l’oncle Dông en l’honneur du ministre Pham Van Dong, qui a visité le parc en 1987.
Des collines coniques aux flancs escarpés indiquent l’origine volcanique de la région. Durant la saison sèche, un affluent du Don Nai disparqit dans les roches volcanique poreuses aux rapides de Ben Cu. Avec ces pierres, les autochtones construisent les murets de leurs fermes.
L'histoire de la ville
Depuis des siècles, la région est habitée par divers groupes de Montagnards. En effectuant un voyage d’exploration en 1893, Alexandre Yersin, le bactériologiste d’origine suisse qui a découvert l’endroit idéal pour y implanter une station climatique. Dans les années 1920, on a ouvert le somptueux hôtel Lang Bian ‘aujourd’hui le Sofitel Dalat Palace’, créé un terrain de golf et construit un barrage sur la Cam Ly pour créer le Grand Lac ( Xuan Huong). En 1932, un chemin de fer à crémaillère a vaincu les pentes abruptes entre la côte et la station de montagne. Enfin, à partir des années 1930 et Durant toute la Seconde Guerre mondiale, on a constellé les collines de villas évoquant la Normandie, la Bretagne et d’autres provinces françaises . En langue lat, Dalat signifie : La rivière de la tribu Lat"
Les legs français
Les villas et les nombreux édifices coloniaux constituent le vrai charme de Dalat et sa ressource la moins exploitée. En 1942, un gouverneur de la France de Vichy a fait ôter les fioritures de l’extérieur pour créer la façade Art déco visible aujourd’hui. Mais l’intérieur affiche toujours une opulence quasi victorienne, avec ses Lourdes tentures, ses chandeliers, la monumentale cheminée du hall, et les reproductions de chefs –d’ ceuvre européens.
En prenant la rue Tran Phu vers l’est, continuez par la rue Tran Hung Dao où la plus riche série de villas de style normand, à colombages, ou breton, se déploie à partir du palais du gouverneur colonial qui couronne la colline. Le 16 rue Tran Hung Dao estl’ancienne demeure de Paul Veyesseyre, le plus célèbre architecte colonial de Dalat. La villa restaurée de style landais au 27 rue Tran Hung Dao était habitée par un directeur des plantations d’hévéas de Michelin. Le mont Lang Bian domine l’horizon au nord.
Plus loin dans la rue Quang Trung , sur la gauche, la gare de Dalat, datant de 1983, est inspirée de celle de Deauville. Durant la guerre du Vietnam, un bombardement a fait fermer la ligne dans les années 1960, mais il semble que la locomotive utilisée sur son tronçon de 16 kilomètres à crémaillère fonctionne toujours en Suisse qujourd’hui. La locomotive Diesel russe transporte des passagers jusqu’au village de Trai Mat. De la gare, suivez la rue Nguyen Trai jusqu’à la rue Yersin et observez à droite le bâtiment de la maternité destinée aux Françaises et aux Vietnamiennes de la haute société qui voulaient accoucher dans un endroit au climat tempéré.
En se dirigeant vers l’ouest dans la rue Tran Phu, contemplez la flèche de 47 mètres de la cathédrale de Dalat (15 Tran Phu), édifiée entre 1931 et 1942. Fabriqués à Grenoble durant la même période, ses vitraux filtrent la lumière de la fin de l’après-midi et font jouer de riches reflets colorés sur les murs peints en rose saumon de l’intérieur.
à l’ouest du lac
En suivant la rue Tran Phu vers l’ouest, vers la rue Pasteur, un détour du côté de la rue Le Hong Phong permet de découvrir une autre série de villas françaises. Avant d’arriver au bout, la rue Huynh Thuc Khang, à gauche, mène à la très fantaisiste pension Hang Nga, ou « Crazy house », due à l’ architecte vietnamienne Hang Nga. Il s’agit d’un ensemble d’éléments en béton armé en forme de troncs d’arbres, ponctués de girafes et unis par des passerelles de béton. A l’intérieur, des escaliers aux marches de guingois mènent à des chambres meublées de lits évoquant des pièces de puzzle et d’ceuvres d’art grotesques-des ours, des aigles perchés sur des ceufs et des glands géants-tirées des pages d’Alice au pays des merveilles. Il faut absolument voir ce sommet du kitsch ouvert au public.
Palais d'été de Bao Dai
La palais d’été de Bao Dai est une villa aux ton ocre construit en 1933. Le palais abrite une collection très intéressante d'objets liés aux événéments de dernières décennies. C'est le cas d'une carte du Vietnam gravée sur verre, que des jeunes vietnamiens étudiant en France offrirent à l'empereur en 1942. Né en 1913, Bao Dai a régné 1926 à 1945. Dans le bureaum son buste grandeur nature trone qu dessus de la bibliothèque. Les bustes plus petits aux tons dorés représentent son père.
Les appartements privés sont à l'étage. La chambre du prince Bao Long, qui vit à présent en Grand Bretagne, est une symphonie de jaune, couleur royale. De 1938 à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le dernier empereur y a passé ses vacances avec son épouse, le prince héritier, et plusieurs princesses.
Dalat et ses environs
Alors que les touristes étrangers louent les charmes de Dalat même, les touristes vietnamiens apprécient les attraits sylvestres de la région. Les couples en lune de miel affluent au pied des cascades et se mettent sur leur trente et pour se promener à dos de poney ou se photographier dans la vallée de l’Amour. Certaines cascades méritent tout de même le détour, ainsi qu’un monastère zen. Au sud de la ville, la nationale 20 passe sur une colline d’où un téléphérique permet de descendre à la pagode Truc Lam, un monastère zen bâti en 1993 au bord du lac Tuyen Lam. Son toit à deux étages rappelle les temples zen du Japon. A l’ intérieur, une statue de Sakyamuni en bronze tient une fleur de lotus sous une frise narrant l’histoire de sa vie. Les 80 moines et les 60 nonnes se lèvent à 3h15 pour méditer puis chanter en chceur durant trois heures.
On peut aussi atteindre la pagode et lac, à 5 kilomètres au sud de Dalat, par la nationale 20. Un peu plus au sud, un long escalier mène à la cascade de Datanla( Thac Datanla ),qui est longée sur toute sa hauteur par un sentier. La cascade de Prenn de 9 mètres de haut, à 5 kilomètres plus au sud, est plus impressionnante
Juste à 2 kilomètres de la ville, la cascade de Cam Ly est citée dans une chanson sirupeuse:«Oh Dalat, entends-tu Cam Ly sangloter sur son premier amour brisé?»
Le kitsch atteint son paroxysme à la vallée de l’Amour , à 7 kilomètres au nord de la ville, où de jeunes couples montent des poneys, se déguisent et font la course en mini hors- bord sur le lac artificiel de Da Thien.
Un peu plus au nord, le mont Lang Bian dresse ses trois sommets- le plus élevé atteint 2 167 mètres. On peut se rendre en haut à pied ou en voiture. Au pied du mont, au sud, la minorité Koho du village de Lat frappe des gongs de cérémonie pour les touristes.
Le parc national de Cat Tien
Cette réserve de 72 000 hectares regroupant zones humides, prairies et forêt de bambou est proche de la nationale 20, à 170 kilomètres au nord-est de Ho Chi Minh- Ville. Le nord, à accès restreint, abrite des rhinocéros de Java très menacés et peut- être quelques tigres d’Indochine; l’éléphant d’Asie, le gaur, la civette, le muntjac et le crocodile du Siam vivent dans le sud du parc. La faune est discrète, mais des sentiers permettent d’explorer de magnifiques zones humides et des forêts aux arbres splendides.
On peur dormir dans les pensions Dong Nai . Une route part de là, dont se détachent une douzaine de sentiers de randonnée de moins de 10 kilomètres.
Du centre d’accueil, des promenades en bateaux suivent la rivière qui serpente dans le parc sur 90 kilomètres. Lors des safaris de nuit , les phares des jeeps débusquent muntjacs, porcs- épics et sangliers dans la forêt. Au poste forestier du lac des Crocodiles, à 5 kilomètres de la route du parc, on voit parfois des gaurs ( une sorte de bceuf sauvge) et des crocodiles. Là et au lac des Oiseaux, des miradors permettent de repérer certaines des 348 espèces d’oiseaux du parc.
La faune est souvent insaisissable, mais les majestueux arbres du parc sont bien visibles. Près du centre d’accueil, le sentier des Lagerstroemia serpente parmi ces arbres aux troncs tachetés atteignant 70 mètres de haut. Sur ce sentier, un fromager (Tetrameles nudiflora) de cinq cents ans a des racines qui s’étendent très loin. Un Afzelia xylocarpa a été nommé l’arbre de l’oncle Dông en l’honneur du ministre Pham Van Dong, qui a visité le parc en 1987.
Des collines coniques aux flancs escarpés indiquent l’origine volcanique de la région. Durant la saison sèche, un affluent du Don Nai disparqit dans les roches volcanique poreuses aux rapides de Ben Cu. Avec ces pierres, les autochtones construisent les murets de leurs fermes.