Le Temple de la Littérature
Van Mieu - Quoc Tu Giam ( Temple de la Littérature) est un extraodinaire lieu de culte et une expression très particulière de l'estime des Vietnamiens pour l'éducation, la littérature et le confucianisme De 1070 à 1919, les esprits les plus brillants du Vietnam ont afflué sur ces 5,6 hectares pour recevoir l'enseignement des maitres et s'efforcer d'obtenir le titre de docteur. Les Vietnamiens ont formulé la conception la plus achevée du phiposophe roi
Le temple de la Littérature a été fondé par le roi Ly Thanh Tong en 1070. Six ans après, son successeur Ly Nhan Tong a fondé la première université du pays ( Quoc Tu Giam) ou "école pour les fils de la nation" d'abord réservée aux membres de la famille royale, puis progressivement aux fils des mandarins, et ouverte ensuite à tous les candidats disposant d'une éducation suffisante. Aux XIVe siècle, l'âge d'or de l'université est lié à son recteur le plus vénéré, Chu Van An. En 1484, l'école a commencé à honorer tous ceux qui obtenaient le doctorat en inscrivant leur nom et leur lieu de naissance sur une stèle de pierre posée sur le dos des tortues , tradition qui allait se poursuivre jusqu'en 1779.
Le temple de la Littérature, auquel on accède par le Grand Portique, est un espace allongé comportant cinq cours. Ce portique est doté de deux étages et de trois portes gardées par deux chien - lions mythique qui laissent entrer les bon et repoussent les méchants. Une inscription surmontant la porte vieille de trois cent ans, énonce: "Parmi les doctrines du monde, la notre est la meilleure et elle est honorée par tous les pays affamés de culture".
On passe d'abord par la cour d'accès, divisée en deux moitié symétrique par une allée carrelée. Suivez la jusqu'à la grande porte du milieu dont le nom ne se réfère pas seulement à son emplacement entre la porte de d'Accomplissement de la Vertu à droite et la porte de la réalisation du Talent à gauche. Les trois noms font allusion aux titres de livres de deux disciples de Confucius. Le poissons obéissant surmontant la porte représente la déférence des étudiants qui aspirent à devenir docteurs, comme la carpe aspire à devenir le dragon.
Ensuite, la Grande cours du milieu mène à la Constellation de la Littérature ( Khue Van Cac). En 1802, quand l'empereur GiaLong a transféré l'université à Hue, où il a bati son propre temple de la littérature, il a érigé à titre de compensation cet élégant pavillon à deux étages. Les quatres cercles de bois des fenetres du belvédère représente le Soleil.
La troisième cour, le jardin des Stèles, avec au centre le beau puit de la Clarté céleste ( Thien Quang Tinh), abrite de précieuses reliques. Les noms de 1307 docteurs et vice docteurs ayant obtenu leur doctorat entre 1442 et 1779 sont inscrits sur 82 stèles détaillant le nom, la date de naissance et parfois l'âge de chacun, le plus jeune avait 16ans et le plus âgé 61ans, mais la plupart des étudiants obtenaient leur diplômes entre 26 et 33ans. Les lauréats ciselaient aussi des maximes pour l'éternité, comme cette pépite de 1442: "Les hommes vertueux et talentueux sont le souffle vital du pays"
On emprunte ensuite la porte des Grands Résultats ( Dai Thanh Mon) vers la cour des Sages, bordée de deux édifices rebatis. De l'autre coté de la cour se trouve la Grande Maison des Cérémonies, le santuaire où une statue de Confucius, le " Maitre de mille générations" comme l'annonce un écriteau - trône éternellement, flanquée et statue de ses quatre disciples les plus éminents. Quand le roi Gia Long a tranferé le Quoc Tu Giam à Hue, la cinquième cour, le Khai Thanh, a été dédiée aux parents de Confucius. En 1947, un obus tiré par les Français a détruit le sanctuaire. En 2000, la cour a retrouvé son lustre quand on y a inauguré le Thai Hoc, un magnifique musée sanctuaire dédié à trois grands roi vietnamiens, qui abrite également une statue en bronze du recteur Chu Van An, le plus grand éducateur vietnamien
Le temple de la Littérature, auquel on accède par le Grand Portique, est un espace allongé comportant cinq cours. Ce portique est doté de deux étages et de trois portes gardées par deux chien - lions mythique qui laissent entrer les bon et repoussent les méchants. Une inscription surmontant la porte vieille de trois cent ans, énonce: "Parmi les doctrines du monde, la notre est la meilleure et elle est honorée par tous les pays affamés de culture".
Ensuite, la Grande cours du milieu mène à la Constellation de la Littérature ( Khue Van Cac). En 1802, quand l'empereur GiaLong a transféré l'université à Hue, où il a bati son propre temple de la littérature, il a érigé à titre de compensation cet élégant pavillon à deux étages. Les quatres cercles de bois des fenetres du belvédère représente le Soleil.
La troisième cour, le jardin des Stèles, avec au centre le beau puit de la Clarté céleste ( Thien Quang Tinh), abrite de précieuses reliques. Les noms de 1307 docteurs et vice docteurs ayant obtenu leur doctorat entre 1442 et 1779 sont inscrits sur 82 stèles détaillant le nom, la date de naissance et parfois l'âge de chacun, le plus jeune avait 16ans et le plus âgé 61ans, mais la plupart des étudiants obtenaient leur diplômes entre 26 et 33ans. Les lauréats ciselaient aussi des maximes pour l'éternité, comme cette pépite de 1442: "Les hommes vertueux et talentueux sont le souffle vital du pays"
On emprunte ensuite la porte des Grands Résultats ( Dai Thanh Mon) vers la cour des Sages, bordée de deux édifices rebatis. De l'autre coté de la cour se trouve la Grande Maison des Cérémonies, le santuaire où une statue de Confucius, le " Maitre de mille générations" comme l'annonce un écriteau - trône éternellement, flanquée et statue de ses quatre disciples les plus éminents. Quand le roi Gia Long a tranferé le Quoc Tu Giam à Hue, la cinquième cour, le Khai Thanh, a été dédiée aux parents de Confucius. En 1947, un obus tiré par les Français a détruit le sanctuaire. En 2000, la cour a retrouvé son lustre quand on y a inauguré le Thai Hoc, un magnifique musée sanctuaire dédié à trois grands roi vietnamiens, qui abrite également une statue en bronze du recteur Chu Van An, le plus grand éducateur vietnamien