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Chau Doc

Adossée à la frontière cambodgienne, Chau Doc est dans un désordre apparent de maisons hétéroclites cohabitent Cham, Vietnamiens, Khme, Chinois... et toutes les religions semblent s'y etre donné rendez- vous. Bref, le Vietnam comme on l'aime, inattendu et authentique
Chau Doc
De Can Tho à la ville de Chau Doc, l’horizon du verdoyant delta du Mékong s’ouvre finalement, révélant ses rizières légendaires. À 11 kilomètres à l’est de la frontière cambodgienne, Chau Doc possède une population mixte, vietnamienne, khmère, cham et chinoise. L’économie locale est dominée par les nombreux élevages de ca ba sa (poissons-chats) qui obstruent les voies d’eau. Le mélange de pagodes, de temple et de mosquées met en évidence l’ardente religiosité de la région. Cela dit, Chau Doc, une ville frontière, a été l’une des dernières à être peuplée par les Vietnamiens et demeure un endroit quelque peu sans foi ni loi. Des contrebandiers à moto apparaissent de temps en temps dans la ville, pour vendre des cigarettes et des CD, et le sida serait très répandu chez les femmes qui participent au commerce du sexe cambodgien.
Foret de cajutiers de Tra Su An Giang
Foret de cajutiers de Tra Su An Giang 
Le mont Sam- Dominant la plaine inondable, à 5 kilomètres au sud-ouest de Chau Doc, Nui Sam (le mont Sam 230m), constitue l’attraction incontestable de la resgion. La route de Chau Doc serpente entre les affleurements de granit jusqu’à une modeste base militaire installée au sommet, où l’on peut flâner librement pour observer le Cambodge au nord- ouest et le delta au sud-est. Les panoramas de cette région expliquent pourquoi le Vietnam se définit comme un pays d’eau et de terre.
Au pied du mont, l’excentrique pagode Tay An, qui introduit dans l’architecture bouddique traditionnelle des éléments hindous et islamiques offre une débauchu de coloris mandarine, pourpre, vert d’eau et vert citron. Elle date de 1847, mais son aspect actuel est du à une restauration réalisée en 1958. Une citrouille couronne sa tour centrale, et sept cobras en bas- relief se détachent des arcs moyen- orientaux du portique. À l’intérieur, quelque 200 statues de bois laquées de couleurs vives ornent les autels, les tablettes et les piédestux. On y tablettes et les piédestaux. On y trouve l’empereur de Jade, les arhats, les quatre rois célestes, les gardiens du dharma, et de nombreuses manifestations du Bouddha. On remarque à droite un personnage grincheux muni d’une épée jaune et près de la porte principale, un groupe de statues vêtues de feuilles, comme l’homme vert du folklore européen.
Temple de la Deese celeste Tay An 
En remontant la rue, le temple Ba Chua Xu attire les pèlerins venant implorer une déesse locale appelée la Sainte Dame. Nettement obèse, c’est une divinité  trouvée sur le mont Sam par les envahisseur khmers au début du XIXe siècle. Le poids de la statue les a empêchés de l’emmener. Par la suite, neuf vierges ont réussi à la porter jusqu’au pied du mont, où les villageois ont érigé un temple. L’édifice actuel a été rebâti pour la dernière fois au début des années 1970. On y accède par un vestibule aussi vaste qu’une gare, ce qui indique les quantités de fidèles qui affuent ici, en particulier pendant la fête du quatrième mois lunaire. Aujourd’hui, la déesse trône en robe de soie à paillettes devant un halo façon disco. L’ édifice voisin à trois étages sert de dépôt aux robes et aux parures offertes à la dame par les fidèles.
Un peu haut dans la rue se trouve le temple des années 1930 dédié à Nguyên Van Thoai (1761-1829), le mandarin et ingénieur qui a été le premier à exploiter le riche sol de la région et qui a fourni une impulsion au commerce du delta en construisant un canal. Il est enterré dans la cour avec ses deux épouses.
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