Can Tho et son marché flottant CaiRang
Ville carrefour; Can Tho fait figure d'étape incontournable. Si son architecture moderne ne présente guère d'interet, ses ruelles, ses avenues et la promenade le long du fleuve en font une halte agréable. Passé les portes de la cité, l'incroyable lacis de canaux qui parcourt la campagne dévoile une facette pittoresque du delta
La séduisante ville de Can Tho, nichée contre un bras du Mékong, dispose d’un esplanade concue pour la flânerie, d’un marché francais restauré et d’un série de restaurants jouissant d’un vue superbe. Les marchés flottants, en aval, incitent à sauter du lit aux premières lueurs de l’aube. Un superbe temple à l’intérieur de la ville et une maison charmante, juste à l’extérieur, donnent l’occasion de s’éloigner un peu du fleuve.
Au cœur de la ville, une esplanade, le parc Ninh Kieu, longe le fleuve entre le quai et l’ancien marché au poisson baati par les Français dans les années 1930 – le beau bâtiment abrite maintenant des colifichets pour touristes et un restaurant au bord de l’eau. Dans un élan progressiste, on avait rasé le vieux marché au bord du fleuve et dégagé l’espace pour y installer des pavillons, des bancs et des jardins. Les soir des tubes de néon éclairent les toits des pavillons et des marchés ; on peut trouver l’effet déplaisant ou alors tout à fait charmant.
À mi- chemin entre le marché et la quai, le temple de Kuang- Tsao (ou temple d’Ong) abrite une niche pour Quan Kong et une belle collection de sculptures sur bois. De prospères négociants chinois ont importé des matériaux et des ornements de Canton et bâti le temple entre 1894 et 1896. Les chevrons sculptés et peints sous l’avant- toit antérieur sont particulièrement beaux, ainsi que la sculpture de couleur vive figurant un somptueux palais chinois supendue à une poutre. Des sculptures dorées, sous les trois autels au fond du temple, évoquent des scènes légendaires de l’histoire chinoise. La niche à droite de Quan Kong à la face rouge abrite le dieu de la Terre, celle de gauche l’honorable diplômé Dong Vinh.
Plus au sud dans le rue Hoa Binh la pagode Munirang Syaram, l’une des quelque 400 pagodes khmères du delta, a été entièrement refaite en béton peint en 1948. Ses salles austères sont moins enthousiasmantes que celles des temples de Soc Trang et Tra Vinh. Une surprise vous attend en direction de Binh Thuy: la maison Duong, vieille de cent trente ans, qui apparait dans le film l’Amant, de 1992. Deux majestueux escaliers convergent sur une terrasse devant une série de cinq portes aux volets verts surmontées de frontons. À l’intérieur, des colonnes en bois-de-fes divisent l’espace en cinq travées meublées avec gout de tables à plateau de marbre, de plates- formes servant de lit, de vaisseliers massifs à miroirs, de chandeliers suspendus à des médaillons floraux et d’un vase réputé avoir cinq cents ans. Les paravents de bói sculptés entre les colonnes sont aussi recherchés que ceux d’une pagode. Le propriétaire actuel, Duong Minh Hien, est le pettit-fils du bâtisseur de la maison, dont le portrait est accroché à l’intérieur, au-dessus de la porte centrale.
Sur le fleuve- Dès l’aube, le trafic est intense sur le fleuve, avec un mélange indescriptible de bateaux à longue queue, de sampans manœuvrés par des femmes debout et de barges enfoncées dans l’eau jusqu’au plat-bord, chargés de boue et de graviers. À 7 kilomètres en aval de Can Tho, le marché flottant de Cai Rang attire des centaines de personnes venues des fermes et des villages des environs. Si vous quittez Can Tho avant 7 heures du matin, ce marché ne vous décevra pas. Les bateaux ancrés suspendent des fruits et des légumes à de hautes perches de bambou fixées aux cabines. Les clients viennent acheter des melons d’eau, des longanes, des ananas, des goyaves, des choux, des bananes, des pomélos et autres produits locaux. À 10 kilomètres en aval, le marché flottant de Phong Dien, spécialisé dans les fruits, attire moins les touristes. Sur les deux marchés, on achète surtout en gros, mais les marchands d’ananas, en particulier, ont tendance à vendre des fruits frais aux touristes.
En revenant à Can Tho, arrêtez - vous sur la rive au temple Cao Dai, au-dessus de My Khanh. On ne peut pas manquer le sanctuaire, avec les deux tours à degrés de la façade et l’œil caractéristiques. Sa voute bleu ciel est soutenue par des colonnes en béton qui ont l’air de sucres d’orge turquoise. Dix autres colonnes sur lesquelles s’eroulent des dragons aux écailles orange entourent un œil encadré d’or. Si le temple est fermé, on peut se faire ouvrir par le gardien.
À mi- chemin entre le marché et la quai, le temple de Kuang- Tsao (ou temple d’Ong) abrite une niche pour Quan Kong et une belle collection de sculptures sur bois. De prospères négociants chinois ont importé des matériaux et des ornements de Canton et bâti le temple entre 1894 et 1896. Les chevrons sculptés et peints sous l’avant- toit antérieur sont particulièrement beaux, ainsi que la sculpture de couleur vive figurant un somptueux palais chinois supendue à une poutre. Des sculptures dorées, sous les trois autels au fond du temple, évoquent des scènes légendaires de l’histoire chinoise. La niche à droite de Quan Kong à la face rouge abrite le dieu de la Terre, celle de gauche l’honorable diplômé Dong Vinh.
Plus au sud dans le rue Hoa Binh la pagode Munirang Syaram, l’une des quelque 400 pagodes khmères du delta, a été entièrement refaite en béton peint en 1948. Ses salles austères sont moins enthousiasmantes que celles des temples de Soc Trang et Tra Vinh. Une surprise vous attend en direction de Binh Thuy: la maison Duong, vieille de cent trente ans, qui apparait dans le film l’Amant, de 1992. Deux majestueux escaliers convergent sur une terrasse devant une série de cinq portes aux volets verts surmontées de frontons. À l’intérieur, des colonnes en bois-de-fes divisent l’espace en cinq travées meublées avec gout de tables à plateau de marbre, de plates- formes servant de lit, de vaisseliers massifs à miroirs, de chandeliers suspendus à des médaillons floraux et d’un vase réputé avoir cinq cents ans. Les paravents de bói sculptés entre les colonnes sont aussi recherchés que ceux d’une pagode. Le propriétaire actuel, Duong Minh Hien, est le pettit-fils du bâtisseur de la maison, dont le portrait est accroché à l’intérieur, au-dessus de la porte centrale.
Sur le fleuve- Dès l’aube, le trafic est intense sur le fleuve, avec un mélange indescriptible de bateaux à longue queue, de sampans manœuvrés par des femmes debout et de barges enfoncées dans l’eau jusqu’au plat-bord, chargés de boue et de graviers. À 7 kilomètres en aval de Can Tho, le marché flottant de Cai Rang attire des centaines de personnes venues des fermes et des villages des environs. Si vous quittez Can Tho avant 7 heures du matin, ce marché ne vous décevra pas. Les bateaux ancrés suspendent des fruits et des légumes à de hautes perches de bambou fixées aux cabines. Les clients viennent acheter des melons d’eau, des longanes, des ananas, des goyaves, des choux, des bananes, des pomélos et autres produits locaux. À 10 kilomètres en aval, le marché flottant de Phong Dien, spécialisé dans les fruits, attire moins les touristes. Sur les deux marchés, on achète surtout en gros, mais les marchands d’ananas, en particulier, ont tendance à vendre des fruits frais aux touristes.
En revenant à Can Tho, arrêtez - vous sur la rive au temple Cao Dai, au-dessus de My Khanh. On ne peut pas manquer le sanctuaire, avec les deux tours à degrés de la façade et l’œil caractéristiques. Sa voute bleu ciel est soutenue par des colonnes en béton qui ont l’air de sucres d’orge turquoise. Dix autres colonnes sur lesquelles s’eroulent des dragons aux écailles orange entourent un œil encadré d’or. Si le temple est fermé, on peut se faire ouvrir par le gardien.