Temple Thommanon
De dimensions réduites, mais d’une extrême élégance, le temple a retrouvé son aspect d’origine grâce à sa reconstruction par anastylose dans les années 1960.
On rejoint le Thommanon en traversant Angkor Thom et en sortant par la porte de la Victoire ; en poursuivant sur 500 m environ, on le trouve sur la gauche. Le nom de son commanditaire, sa date de construction et sa destination restent incertains, même si le style architectural du monument le fait attribuer à la fin du XIe siècle ou au début du XIIe, donc aux rois Dharanindravarman Ier ou Suryavarman II.
De dimensions réduites, mais d’une extrême élégance, le temple a retrouvé son aspect d’origine grâce à sa reconstruction par anastylose dans les années 1960. Il reste peu de chose du mur d’enceinte en latérite qui mesurait 40 m de large sur 46 m de long. En arrivant du sud, on prend à droite du temple pour y entrer par le gopura oriental précédé d’une terrasse.
Le pavillon d’accès est une splendide construction cruciforme, dotée de deux ailes et d’un portique tourné vers le temple. Sa structure est télescopique, c’est-à-dire que les pièces sont de dimensions décroissantes, raccordées par une coupole en fausse voûte couvrant la pièce centrale.
Le gopura ouest est plus petit et plus simple, mais ses frontons s’ornent de figures mythologiques comme, au sud, Shiva Mahayogin (le « Grand ascète»). Ceux de la « bibliothèque » rectangulaire de l’angle sud-est, précédée à l’ouest d’un petit portique, avec une fausse porte à l’est, sont encore plus intéressants : le fronton supérieur de l’entrée offre une belle évocation du « barattage de la mer de lait», avec les dieux à droite, les démons à gauche et Vishnou au centre, sur une colonne sortant d’une fleur de lotus, entouré des disques du soleil et de la lune ; le fronton supérieur de l’arrière montre Sita, Rama et Lakshmana, les protagonistes du poème épique du Ramayana, dans la forêt.
Le prasat, édifié sur un haut soubassement aux modénatures accentuées, compte trois portiques avec autant de fausses portes d’une facture exquise, le quatrième, à l’est, donnant accès à la cella et se raccordant au portique ouest du pavillon des fidèles faisant office de vestibule. Le portique oriental donnant accès au pavillon est presque soudé à l’avant-corps du gopura oriental. Le prasat est surmonté de quatre étages, et l’extrados du pavillon imite les toits en tuiles.
Les parois sont ornées d’un délicat voile de motifs floraux, et les devata sourient depuis leurs élégantes niches.
À l’intérieur, le plafond à caissons a été reconstruit pour donner l’idée de son aspect à l’époque ; les linteaux internes sont remarquables, surtout celui qui surmonte l’entrée orientale, avec Vishnou chevauchant Garuda.
De dimensions réduites, mais d’une extrême élégance, le temple a retrouvé son aspect d’origine grâce à sa reconstruction par anastylose dans les années 1960. Il reste peu de chose du mur d’enceinte en latérite qui mesurait 40 m de large sur 46 m de long. En arrivant du sud, on prend à droite du temple pour y entrer par le gopura oriental précédé d’une terrasse.
Le pavillon d’accès est une splendide construction cruciforme, dotée de deux ailes et d’un portique tourné vers le temple. Sa structure est télescopique, c’est-à-dire que les pièces sont de dimensions décroissantes, raccordées par une coupole en fausse voûte couvrant la pièce centrale.
Le gopura ouest est plus petit et plus simple, mais ses frontons s’ornent de figures mythologiques comme, au sud, Shiva Mahayogin (le « Grand ascète»). Ceux de la « bibliothèque » rectangulaire de l’angle sud-est, précédée à l’ouest d’un petit portique, avec une fausse porte à l’est, sont encore plus intéressants : le fronton supérieur de l’entrée offre une belle évocation du « barattage de la mer de lait», avec les dieux à droite, les démons à gauche et Vishnou au centre, sur une colonne sortant d’une fleur de lotus, entouré des disques du soleil et de la lune ; le fronton supérieur de l’arrière montre Sita, Rama et Lakshmana, les protagonistes du poème épique du Ramayana, dans la forêt.
Le prasat, édifié sur un haut soubassement aux modénatures accentuées, compte trois portiques avec autant de fausses portes d’une facture exquise, le quatrième, à l’est, donnant accès à la cella et se raccordant au portique ouest du pavillon des fidèles faisant office de vestibule. Le portique oriental donnant accès au pavillon est presque soudé à l’avant-corps du gopura oriental. Le prasat est surmonté de quatre étages, et l’extrados du pavillon imite les toits en tuiles.
Les parois sont ornées d’un délicat voile de motifs floraux, et les devata sourient depuis leurs élégantes niches.
À l’intérieur, le plafond à caissons a été reconstruit pour donner l’idée de son aspect à l’époque ; les linteaux internes sont remarquables, surtout celui qui surmonte l’entrée orientale, avec Vishnou chevauchant Garuda.