Temple Ta Keo
Le temple est constitué de deux terrasses ceintes de galeries et d’une pyramide à trois degrés couronnée d’un quinconce de prasat.
TA KEO
Le moyen le plus direct de se rendre au Ta Keo consiste à traverser Angkor Thom en sortant par la porte de la Victoire et en dépassant le Thommanon, dont il est distant de 500 m environ.
Il semble que ce temple ait constitué le centre de Jayendranagari (la « ville d’Indra le conquérant»), la nouvelle capitale que Jayavarman V fit bâtir à l’ouest du baray oriental. Commencé en 985 et poursuivi par son successeur Jayaviravarman, le Ta Keo ne fut jamais achevé, peut-être parce que ce dernier fut battu par Suryavarman Ier. Puissante pyramide rectangulaire en latérite entièrement revêtue de grès, haute de 45 m, presque cyclopéenne dans son inachèvement brut, c’est l’un des exemples les plus suggestifs du genre.
Bien qu’on arrivé par le sud, il est préférable de longer le temple sur sa droite pour réjoindre la face est, où l’escalier, malgré sa pente à 55°, est un peu moins raide que sur les autres côtés. On y trouve les vestiges d’une voie processionnelle. Le temple est constitué de deux terrasses ceintes de galeries et d’une pyramide à trois degrés couronnée d’un quinconce de prasat. Le premier niveau est entouré d’un mur d’enceinte aveugle de 122 x 106 m, avec des gopura axiaux, le principal donnant à l’est ; le long du mur est se succèdent deux édifices rectangulaires précédés de portiques jadis couverts de tuiles.
Le deuxième niveau se trouve à 5,73 m du sol et présente un élément nouveau, une galerie continue de 80 x 75 m, couverte d’une fausse voûte de brique en encorbellement, avec des fenêtres aveugles à colonnettes sur la face externe et des fenêtres ouvertes, toujours à colonnettes, vers l’intérieur. Les gopura sont insérés dans les murs, et les tours angulaires commencent à s’annoncer. Résultant du compactage des édifices rectangulaires antérieurs, la galerie est inaccessible, ce qui suggère que sa fonction était purement symbolique. À l’intérieur de l’enceinte, deux édifices rectangulaires longent le mur oriental et deux « bibliothèques » bordent la voie d’accès ; pour loger ces constructions, l’est de la terrasse est plus large que les autres côtés. Les « bibliothèques » présentent une structure qui aura un grand succès : à l’intérieur, elles comportent une seule pièce, mais, vues de l’extérieur, elles semblent avoir trois nefs à cause des deux demi-voûtes en berceau surbaissées et adossées aux parois extérieures. En retrait vers l’ouest, la pyramide à trois degrés en grès avec de splendides modénatures mesure 60 x 58 m à la base et 45 x 46 m au sommet, atteignant près de 14 m de haut.
Les prasat en quinconce sont entièrement en grauwacke, une variété de grès feldspathique particulièrement dur.
Les quatre prasat d’angle ont un plan cruciforme, la cella ouverte vers les points cardinaux étant précédée de quatre portiques et couverte de quatre faux étages décroissants, atteignant 17 m de haut en comptant le couronnement qui aurait dû parachever les édifices. Dans la tour centrale, surélevée par un soubassement cruciforme de 6 m de haut, quatre vestibules avec des fausses portes dans les angles s’insèrent entre la cella et les portiques. Nommé Hemasringagiri (« montagne aux sommets d’or») d’après les inscriptions, le Ta Keo devait évoquer les cinq sommets du mythique mont Meru.
Le moyen le plus direct de se rendre au Ta Keo consiste à traverser Angkor Thom en sortant par la porte de la Victoire et en dépassant le Thommanon, dont il est distant de 500 m environ.
Il semble que ce temple ait constitué le centre de Jayendranagari (la « ville d’Indra le conquérant»), la nouvelle capitale que Jayavarman V fit bâtir à l’ouest du baray oriental. Commencé en 985 et poursuivi par son successeur Jayaviravarman, le Ta Keo ne fut jamais achevé, peut-être parce que ce dernier fut battu par Suryavarman Ier. Puissante pyramide rectangulaire en latérite entièrement revêtue de grès, haute de 45 m, presque cyclopéenne dans son inachèvement brut, c’est l’un des exemples les plus suggestifs du genre.
Bien qu’on arrivé par le sud, il est préférable de longer le temple sur sa droite pour réjoindre la face est, où l’escalier, malgré sa pente à 55°, est un peu moins raide que sur les autres côtés. On y trouve les vestiges d’une voie processionnelle. Le temple est constitué de deux terrasses ceintes de galeries et d’une pyramide à trois degrés couronnée d’un quinconce de prasat. Le premier niveau est entouré d’un mur d’enceinte aveugle de 122 x 106 m, avec des gopura axiaux, le principal donnant à l’est ; le long du mur est se succèdent deux édifices rectangulaires précédés de portiques jadis couverts de tuiles.
Le deuxième niveau se trouve à 5,73 m du sol et présente un élément nouveau, une galerie continue de 80 x 75 m, couverte d’une fausse voûte de brique en encorbellement, avec des fenêtres aveugles à colonnettes sur la face externe et des fenêtres ouvertes, toujours à colonnettes, vers l’intérieur. Les gopura sont insérés dans les murs, et les tours angulaires commencent à s’annoncer. Résultant du compactage des édifices rectangulaires antérieurs, la galerie est inaccessible, ce qui suggère que sa fonction était purement symbolique. À l’intérieur de l’enceinte, deux édifices rectangulaires longent le mur oriental et deux « bibliothèques » bordent la voie d’accès ; pour loger ces constructions, l’est de la terrasse est plus large que les autres côtés. Les « bibliothèques » présentent une structure qui aura un grand succès : à l’intérieur, elles comportent une seule pièce, mais, vues de l’extérieur, elles semblent avoir trois nefs à cause des deux demi-voûtes en berceau surbaissées et adossées aux parois extérieures. En retrait vers l’ouest, la pyramide à trois degrés en grès avec de splendides modénatures mesure 60 x 58 m à la base et 45 x 46 m au sommet, atteignant près de 14 m de haut.
Les prasat en quinconce sont entièrement en grauwacke, une variété de grès feldspathique particulièrement dur.
Les quatre prasat d’angle ont un plan cruciforme, la cella ouverte vers les points cardinaux étant précédée de quatre portiques et couverte de quatre faux étages décroissants, atteignant 17 m de haut en comptant le couronnement qui aurait dû parachever les édifices. Dans la tour centrale, surélevée par un soubassement cruciforme de 6 m de haut, quatre vestibules avec des fausses portes dans les angles s’insèrent entre la cella et les portiques. Nommé Hemasringagiri (« montagne aux sommets d’or») d’après les inscriptions, le Ta Keo devait évoquer les cinq sommets du mythique mont Meru.