Culte des ancêtres
Chez les Vietnamiens, le culte des ancêtres est l'expression rituelle de la piété filiale. Il existait bien avant le confucianisme ou le bouddhisme. Certains le considèrent comme une religion en soi
Le culte des ancêtres est fondé sur la croyance que l'âme du défunt survit après sa mort et protège les descendants. Etant donné l'influence que les esprits des ancêtres exercent sur la vie de chacun, il n'est pas seulement honteux de les contrarier ou de ne pas leur accorder le repos, mais carrément dangereux. Une âme sans descendants est vouée à une errance éternelle, puis qu'elle ne recevra jamais un hommage.
Les Vietnamiens ont coutume de vénérer et d'honorer régulièrement les esprits de leur ancetres, particulièrement à l'anniversaire de leur mort. ils offrent à ce jour la des sacrifices au dieu de la maison et à l'ame des ancêtres. Prières et offrandes sont alors censées permettre la prospérité ou de recouvrer la santé. Les ancêtres sont également informés des joies et des peines de la famille, mariage, succès aux examens ou décès. Trois choses sont nécessaires à ce culte: la possession d'un hotel familial, la propriété d'un morceau de terrain pour assurer financièrement l'entretien des ancêtres, et la désignation d'un descendant direct masculin du défunt, qui sera chargé de perpétuer le culte.
Normalement, le chef de la famille, res ponsable exclusif du culte des ancêtres, a sur les siens une autorité de fait et des droits de tutelle très étendus. A sa mort, le premier fils reprendre le flambeau. Le respect de ce culte est capital. En effet, l'âme, après la disparition du corps, entreprend un long voyage vers le domaine de cieux, séjours immortels, doù elle pourra occasionellement redescend pour porter au secours à la famille. Les âmes errantes ont besoin des hommages, des prières et des offrandes des vivants pour sortir triomphantes de ces migrations et déjouer les pièges que leur tendent les esprits malfaisants. Sur chaque autel familial, on y trouve des photographies des défunts, des tablettes funéraires où siège l'âme des disparus, des chandeliers, des offrandes, fruits, fleurs et baguettes d'encens
Normalement, le chef de la famille, res ponsable exclusif du culte des ancêtres, a sur les siens une autorité de fait et des droits de tutelle très étendus. A sa mort, le premier fils reprendre le flambeau. Le respect de ce culte est capital. En effet, l'âme, après la disparition du corps, entreprend un long voyage vers le domaine de cieux, séjours immortels, doù elle pourra occasionellement redescend pour porter au secours à la famille. Les âmes errantes ont besoin des hommages, des prières et des offrandes des vivants pour sortir triomphantes de ces migrations et déjouer les pièges que leur tendent les esprits malfaisants. Sur chaque autel familial, on y trouve des photographies des défunts, des tablettes funéraires où siège l'âme des disparus, des chandeliers, des offrandes, fruits, fleurs et baguettes d'encens