Sapa et ses environs
Situé à 1 650 m d’altitude et à 350 km de Hanoi, au pied du pic culminant du Vietnam parsemé de villages, Sapa est une petite station climatique fondée par les Français en 1922. Les alentours de Sapa, avec leurs rizières en terrasses et leurs magnifiques extraits de vie à la campagne, offrent de nombreuses possibilités de randonnées.
Sapa et ses environs
Nichée au milieu des montagnes du ouest, Sapa offre le point de rencontre des minorités ethniques les plus pittoresques du Vietnam. La petite ville est envahie de visiteurs vietnamiens et étrangerss venus obsever les superbes costumes des Hmong, des Dao et des Day. La ville peut aussi servir de base pour se rendre dans les villages ethniques perdus de la région où les ethnies minoritaires vivent en cultivant du riz et de la cardamome et du mais.
De LaoCai à Sapa, le trajet d'une heure et demiee permet d'observer les flancs des montagnes escarpées zébrés de rizières en terrasses caractéristique de la région. D'autre paysages sont les plus spectaculaires - Comme les relief à Caobang, mais les habitants ne portent pas de costumes aussi splendides que ceux de Sapa
Bien que l'atmosphère évoque un peu la ruée vers l'or, Sapa conserve une grande partie du charme attiré les Français dans les années 1930. Son altitude (1586m) la met à l'abri de la chaleur, bien que la ville soit souvent noyé brouillard. Par temps dégagé, on découvre une vue extraodinaire, en particulier du HamRong, dont le sommet rocheux domine Sapa de près de 200m. Pour l'atteindre, prenez le sentier qui part derrière de l'église de pierre au centre de la ville. Du sommet, on peut contempler les vallées de MuongHoa au sud, de Trung Chai au nord, de Tafin au nord ouest et de O Quy Ho à l'ouest. A distance, on aperçoit le Fan Si Pan le plus haut sommet du Vietnam
Sa Pa est surtout connue pour son marché fréquenté par les villageois de la région en costumes traditionnels portant d’énormes traditionnels portant d’énormes paniers de bambou sur leur dor.Autrefois, ils commercaient entre eux, mais aujourd’hui, les touristes constituent une meilleure source de profit. À quelques pas du Cau May, un escalier flanqué de marchands de légumes descend jusqu’à un attirant marché largement dominé par les Vietnamiens (Kinh). À gauche, au fond, dé étals de bouchers proposant desfoies de boeuf, des coeurs et des têtes de vache semblent jurer esthétiquement.
Les touristes préféreront les salles du haut, où les minorités de la région vendent des vêtements et des bijoux. Les couvertures ornées de brocards, les rouleaux de chanvre teints à l’indigo, les couvre-chefs d’homme et les bracelets d’argent sont tentants. Les marchés des villages reculés tels que Lao Cai et Ban Ho , dans la vallée voisine de Muong Hoa, sont moins fréquentés et plus authentiques.
On trouve un nouveau marché en plein air pour touristes de l’autre côte de la place située en contrebas, au-dessus du Cau May, et un autre sur le parvis de l’église de pierre ( Ham, Phan Xuan Huan) construite par les Francais en 1935. Des jeunes appartenant aux minorités flirtent sur un soi- disant marché de l’amour.
L’office de tourisme fait l’éloge du Cau May, un pont de lianes franchissant le Ta Van, au sud de Sa Pa. Mais il est fermé et remplacé par un banal pont suspendu. Non loin de là, les ruines pittoresques d’une église coloniale sont couvertes d’une fine mousse orange, comme les anciennes pierres sacrées de SA Pa , une série de rochers de grantite ornés de lignes mystérieuses légèrement incisées, de formes de maisons et de figures. Ces gravures aurrient trói mille ans.
Les villages autour de Sa Pa
Pour découvrir Sa Pa à fond, il faut impérativement passer quelques jours dans les montagnes. Comme les autorités ont interdit l’accès à certains villages, demandez ceux qui sont accessibles, engagez un guide et allez-y.
De Sa Pa , on accède facilement à Ta Phin, un village dao rouge, à une douzaine de kilomètres au nord ; l’office de tourisme y vante une grotte assez quelconque.
Vers le sud-est se trouve le village tay de Ban Ho, au bord du Muong Hoa. Notez les maisons sans fenêtres des Hmong . Après les Xa Pho , lé Hmong sont la minorité la plus pauvre de la région, bien que la plus superbement vêtue. Chaque maison est centrée sur l’autel familial tout simple, une sorte de liasse de papiers suspendue à un crochet agrémentée de trouvailles resceentes- plumes, cornes de gibier abattu.
À Ban Ho, les randonneurs accompagnés d’un guide peuvent passer la nuit dans une maison sur pilotis au plancher de bambou. En parcourant les sentiers reliant les villages, notez les soucoupes de bambou remplies de cardamome, une épice aromatique de la famille du gingembre, en train de sécher, et la fumée odoriférante des fours, à l’entrée du village.
Plus haut dans la vallée, les 400 habitants du village xapho de Nam Sang occupent de simples cabanes et parlent une seule langue. Ils sont en diminution rapide parce que, comme la plupart des minorités ethniques, ils se marient seulement entre eux.
Encore plus haut dans la vallée, le village plus prospère de Nam Kang n’est pas accessible, officiellement pour des raisons de sécurité. D’un promontoire situé un peu avant le village, on peut admirer l’une des plus belles cascades de la resgion.
De Sa Pa, on peut aussi se rendre au Fan Si Pan (3 143 mètres), qui domine la chaine de Hoang Lien et le parc national, au sud de la ville
Vers la province de Lai Chau
À l’ouest de Sa Pa, la route jusqu’a Muong Lay monte,en passant devant la cascade d’Argent, jusqu’à la porte du Ciel (2 000 mètres), le plus haut col d’Indochine. Du col, on peut se rendre dans le village hmong de Sin Chai.
La province écartée de Lai Chau offre avant tout au voyageur la perspective de découvrir ses paysages splendides. La bourgade Muong Lay, située au sud du confluent du Song Da et du Nam Na, vit ses derniers jours du fait de la construction du barrage sủ la rivière voisine. Si vous le pouvez encore, observez les villages thais blancs regroupés non loin de la route.