Les Pathen

Vie matérielle

Les Pathen s’établissent de préférence près de rivières ou de ruisseaux, au pied des montagnes dans les maisons soit sur pilotis, sit à même le sol, soit mi sur pilotis – mi sur plain pied.
Les femmes Pathen porte les cheveux enroulés dans un turban enveloppé lui-même dans un autre turban. Des motifs distinctifs décorés sur leurs jupes et turbans sont le chien, le losange, la croix. Elle se pare des grandes boucles d’oreille et des colliers souvent formant un ensemble de 3 ou 4 pièces.
On a mené jadis une vie de cultivateur nomade, principalement de la culture du riz et du maïs. Les Pathen exercent une petite agriculture d’autoconsommation donc leur économie est sous développée et vulnérable. Avec un bâton pointu 2 – 2,5m, on perce d’un trou et y ajoute un grain, après 5 mois ou plus, on coupe des épis de riz tout manuellement! En outre, les femmes font des tissus bien vendus et les hommes sont des bons vanniers et menuisiers.
Vie familiale et sociale:
La monogamie est bien respectée dans la pensée des Pathen. On se mariage à l’âge de 15 à 16 ans, mais le mariage entre des membres d’un même linage est interdit. L’épouse habite chez le mari et leurs enfants prennent le nom du père. D’une famille n’ayant pas eu fils, l’époux élit domicile chez ses beaux-parents et un demi d’enfants prennent le nom de la mère.
On pratique le culte aux ancêtres et aux Dieux du tonnerre, de la foudre, de la pluie, du vent qui s’occupent l’agriculture.
Les enfants sont appellés par un adjectif numéral correspondant à son rang dans la famille jusqu’à une grande cérémonie de la majorité afin de les présenter aux ancêtres dans laquelle qu’ils sont donnés leur vrai nom.
Vie spirituelle

Les Pathen conservent un trésor des arts folkloriques tels que des chansons lyriques, des chansons instrumentales, des légendes et des contes traditionnels, des jeux populaires. Ils retracent l’esmigration de leurs ancêtres, l’origine du riz ou leurs relations étroites avec d’autres ethnies, …
En bref, la culture des Pathen est une partie dans la culture Vietnamienne qui est conservée par l’effort de lui-même en particulier et de la société en général!